Oui, il y a des traitements, mais leur efficacité laisse un peu à désirer, surtout dans les cas les plus graves. Mais faut dire qu'il y a peu de recherche et que personne n'est intéressé à se déclarer lui-même "pédophile" pour bénéficier d'un traitement. De plus, le mot couvre pas mal de réalités très différentes, ce qui n'aide ni la recherche, ni la compréhension du public.
C'est un cas où l'intense réprobation qui entoure ces crimes fait plus de mal que de bien, je pense. Personne ne veut être la lie de l'humanité, alors les pédos vivent dans le déni, et ne cherchent pas d'aide - surtout que dans l'état actuel des choses, leur thérapeute les dénoncerait sans doute à la police dès le début du traitement.
Et n'oublions pas que les pédos restent des êtres humains. On a de la compassion pour leurs victimes, bien sûr, et on veut les empêcher de nuire, mais le suicide de ce pauvre type nous rappelle que les pédos ont aussi de la famille, dans ce cas-ci, une femme, des enfants, et au moins un petit-enfant. Parions qu'ils auraient préféré que le type fasse son temps en prison, suive un thérapie, et revienne dans sa famille.