Suite à la discussion sur le naturisme gay et ses dérives, je suis en train de me faire la réflexion suivante:
Si la libido des femmes était et fonctionnait comme celle des hommes, est ce que le naturisme tel que défini par la FNI (fédération naturiste internationale) serait encore possible?

Les hommes ont un rapport plus direct, visuel, génital et détaché de sentimentalité avec leur sexualité, alors on peut comprendre qu'il est facile pour bon nombre d'entre eux d'avoir un acces rapide à la sexualité entre hommes en contexte nudiste.
Les hommes hétéros n'en feraient ils pas autant avec les femmes dans les lieux naturistes si ces dernières avaient une libido typiquement masculine ?

Moi je pense que oui. Alors c'est toute la conception du naturisme qu'il faudrait à ce moment là ,reconsidérer.

Troisième essai, en espérant que ce logiciel va m'accepter cette fois.
Je vais mettre les pieds dans les plats pour vrai cette fois, en espérant ne pas choquer.
J'ai amené une fois pour un week-end à la Pommerie une jeune femme de mon âge, soeur d'une membre. Une beauté éblouissante, mais nymphomane avouée, d'ailleurs aussi auparavant visiteuse à la Vallée rustique avec un ami. Elle a adoré son séjour, l'endroit, la piscine, sa soeur et les amies, ma cuisine même, etc. Mais...
Citation approximative à son retour à Montréal : quand je vois un homme nu (ou même vêtu), il me le faut tout de suite, et à la Pommerie, j'étais horriblement frustrée; je ne reviendrai pas.
Ma question (car j'en ai connu d'autres, moins assumées, dont une très bonne connaissance de Jean-Marcel, à son insu cette fois): y aurait-il autant de femmes que d'hommes dans cette situation, et si oui, sont-elles mieux dissimulées à cause de notre Histoire judéo-chrétienne? En d'autres termes, combien y aurait-il de DSKettes? :reddevil: :reddevil: :reddevil:

Je pense que, si depuis des décennies, les naturistes proclament haut et fort que la sexualité doit être dissociée de leur pratique, c'est quand même en grande partie à cause de la société qui les a marginalisés, enfermés dans des centres, ou retranchés sur de petits bouts de plage, bien loin des regards...
Si nous sommes déjà "catalogués" d'exhibitionnistes, de pervers, de dépravés aux yeux d'une population incrédule qui ne parvient pas à considérer un corps nu comme "naturel et sain", il est normal de ne pas attirer davantage le mépris en s'adonnant à des pratiques sexuelles en des lieux typiquement naturistes.
En privé, en tant que naturistes, nous avons des rapports sexuels avec nos partenaires sans qu'il y ait besoin de se justifier. Mais en public, c'est bien sûr différent.
Si la libido des femmes était comparable à celle des hommes, peut-être que les plages nats seraient des lieux de débauche, d'orgies, je ne sais pas, mais dans ce cas, oui, il faudrait sérieusement revoir le naturisme.

Qu'on soit vêtu ou nu, en société il y a des moments pour chaque chose. Malheureusement certaines personnes ont de la difficulté à retenir leurs pulsions et c'est là le problème.

Quant à savoir si la libido féminine est bien différente de celle des hommes, je ne suis pas sexologue pour tirer de telles conclusions. Cependant il est évident que leur expression et manifestation est différente dans un contexte naturiste ( plages libres, endroit non-encadré ). La nature bien connu de l'homme " chasseur et explorateur " lui confère cette audace, ce qui le rend souvent intrépide. La femme quant à elle, de par son physique et sa nature plus vulnérable aura tendance à se sentir en " danger ", je prends pour exemples les témoignages de femmes se disant "insécures" sur une plage si elles sont seules et nues.

Par contre dans un environnement favorisant les échanges en toutes sécurité ( clubs échangistes ou semblables ) il n'y a vraiment pas de grandes différences. Souvent la femme sera l'instigatrice d'échanges à l'égale de l'homme.

Donc, savent-elles plus que les hommes se retenir et  s'exécuter dans des circonstances appropriées ?

Jean