Cor a écrit:

Même s'il y a eu plusieurs ateliers intéressants ; un atelier sur la crainte du pénis, un autre sur la popularité croissante du Groupe de Québec,

La crainte du pénis?? Kossé ça encore? J'en ai encore jamais vu un seul en colère...ce sont des petites bêtes tres douces de nature .

Un atelier sur la crainte du pénis???
Mon Dieu, je me demande vraiment avec beaucoup de curiosité ce que l'on pouvait y voir...
Qui donc a peur d'un pénis? Les femmes? Les enfants? A ce que j'ai pu observer sur les plages naturistes, ni l'un ni l'autre ne sont atteints de cette phobie. Les textiles? Je ne sais pas, il faudrait leur demander.
Ce n'est pas du pénis qu'il faut avoir peur, mais plutôt de l'attitude inappropriée de certains hommes, naturistes ou pas, (pas forcément des hommes seuls, mais aussi des hommes accompagnés de leurs épouses!).

Patrick.

vous êtes drôles les gars,

Moi j'ai compris que les seuls qui ont peur du penis ce sont généralement les détenteurs de cette arme. BIn oui a voir le nombre de courriels sur ''j'ai peur d'avoir une érection ou si je bande en public est-ce grave'' alors je pense que l'atelier portais sur comment apprivoiser la bête pour qu'elle se calme et que malgré tout ces réactions sont normales tant et aussi longtemps que les intentions le sont aussi

J'ai plutôt l'impresion que ça portait sur la perception des hommes nus dans la société en général. À la télé, au cinéma, dans la pub, dans les arts en général, on voit beaucoup de femmes nues et ça ne dérange pas. Mais des hommes nus? On n'en voit guère... et toujours de dos. Ils ont la réputation d'être laids, le pénis a baucoup été associé à la «phallocratie» par un certain féminisme... En ce sens, oui, le pénis fait peur.

Merci d'avoir donner ton impression, Balian, vu sous cet angle, je peux en effet comprendre que le pénis puisse faire peur.
L'acceptation de l'homme nu dans la société est bien sûr beaucoup plus difficile que l'acceptation de la femme nue, je l'ai déjà dit moi-même sur ce site il n'y a pas si longtemps.
Il faudrait faire changer les mentalités, mais comment?

Patrick.

Un des enjeux (j'hésite à parler de «problème») c'est que l'homme nu est passablement relégué à l'homoérotisme dans les arts depuis le début du XXe siècle. Dans la mesure où l'acceptation de l'homosexualité reste fragile, nous trouvons donc face à deux équations pas faciles:

1. La version féministe radicale
homme nu = patriarcat, violence sexuelle

2. La version homoérotique
homme nu = homosexuel

Si vous êtes sceptiques, songez à la manière dont les maillots moulants (Speedo) universels il y a 30 ans sont maintenant considérés comme l'apanage des gais.

Bref, je dirais que l'homme hétérosexuel a beaucoup de travail à faire pour récupérer l'image de son corps et lui redanner ses lettres de noblesse!

Saviez-vous qu'à la Renaissance, le corps d'un homme nu était considéré comme le summum de la perfection humaine et que les sculpteurs ne voulaient pas «s'abaisser» à faire des statues de femmes nues? Les temps ont bien changé.

Balian a écrit:

nous trouvons donc face à deux équations pas faciles:

1. La version féministe radicale
homme nu = patriarcat, violence sexuelle

2. La version homoérotique
homme nu = homosexuel

Il faudrait pousser la réflexion un peu plus loin qu'à ces deux supposées équations. De réduire la lutte nécessaire des féministes engagées (souvent nommées "radicale") à cette équation dénote une mésinterpretation de cette lutte qui n'avait rien contre les hommes ni leurs phallus respectifs, mais bien plus avec l'omniprésence du contrôle des hommes sur le destin des femmes à l'époque. Le "radicalisme" renvoyait davantage à la perception qu'il fallait pousser pas mal fort pour bouger la machine, et elles n'avaient pas tort de le faire. Si ce n'était de ces luttes, les papas seraient probablement encore pris derrière leurs machines et leurs bureaux et ne seraient pas des papas impliqués auprès de leurs enfants comme on peut le voir maintenant (enfin un peu plus maintenant).

Il y a certainement d'autres façons de voir que de réduire à deux hypothèses plutôt simplettes.

Peur du pénis? Je ne crois pas, mais assumons nos pénis et ce qu'ils engendrent!

0soleil a écrit:

La crainte du pénis?? Kossé ça encore? J'en ai encore jamais vu un seul en colère...ce sont des petites bêtes tres douces .

Mouhahaha je garderai mes interventions pour moi cette fois-ci (par manque de temps) Mais ton post me fait bien rire Osoleil!
BIZOU :smack:

Moi c'est avec le sujet lui meme ou je me dis qu'il vaut mieux en rire,sinon ça serait trop désespérant, surtout en contexte naturiste comme c'est le cas ici.

Le pénis laid par définition?? et puis quoi encore?! Le nez? les oreilles?, alouette!
S'il est vrai que certains pénis sont affreux,mais il en va de meme pour certaines poitrines, pourquoi vouloir ostraciser uniquement le membre viril dans ce cas?
L'explication esthétique ne tient pas.

Ce ne sont pas les femmes hétéros qui craignent le phallus,elles ont leurs critères de préférences parfaitement légitimes mais ça s'arrete la.
Balian n'est pas loin de la vérité en fait,mais je préciserai d'avantage - ceux que la crainte du pénis concerne, c'est la crainte de l'homo en eux.
Des hommes blessés dans leur identité masculine.

L'homme bien dans son corps, bien dans sa sexualité ne sent aucunement menacé a la vue des pénis de ses congénères, au contraire, il aime bien comparer l'air de rien.