Une réflexion faite par notre ami doriangraim m'a fait réfléchir, et m'a incité à ouvrir ce sujet.
Si la société nous permettait de vivre nus en communauté, en tous lieux et tous instants, est-ce que nous aurions encore, en tant que naturistes, le même plaisir à vivre nus?
Vivre continuellement nus ne nous lasserait-il pas de la nudité, la nôtre et celle d'autrui?
Nos sensations tactiles ne seraient-elles pas amoindries?

Quel sont vos avis ?????

la question devrait plutot suggérer l'indifférence que la lassitude à mon avis.
Pour se lasser de la nudité faudrait déja être stimulé par elle, or pour un naturiste très pratiquant la nudité va de soi, elle n'aiguise rien, elle est.
C'est comme ces textiles qui croient que le fait de voir des pénis ou des vagins à longueur de journée sur la plage tue le désir.

on a pas besoin de l'hiver pour profiter de l'été, tout comme on a pas besoin de disette pour gouter un bon repas ou une misère sexuelle pour jouir d'une relation intime.
L'homme est fait pour le bonheur (certains sont plus doués que d'autres oui ok) on s'habitue très vite au bien-être et il n'est pas nécessaire de le perdre pour apprécier notre chance.
C'est une vieille notion très catholique ça.

Ce n'est pas une question de plaisir, surtout pas, ni de lassitude, juste d'habitude. Bien sûr que l'attrait "sexuel" diminue, soit à cause de l'âge, soit parce qu'il n'est plus nécessaire au Carpe Diem, mais c'est tant mieux, non?
Quant à avoir travaillé nu, effectivement, cela m'est arrivé souvent, et c'est l'un des éléments de notre vie "commune" que le vieux bouc n'a jamais compris, et c'est tant mieux aussi. Notamment à l'U de Montréal jadis, car nos locaux n'étaient pas climatisés, et mes deux secrétaires naturistes par elles-mêmes (et la journaliste à temps partiel, une future comédienne bien connue maintenant, surtout par son ex, metteur en scène et producteur maintenant mieux connu qu'elle, membre de l'Ordre du Québec, etc.) profitaient des vendredis après-midis d'été pour en faire autant!
Bon, d'accord, je n'ai pas eu la même vie que la majorité des naturistes, et encore maintenant, mais j'ai la preuve que c'est possible.
Incidemment, j'ai l'un de mes plus anciens amis (sept.48!) qui est décédé hier, et je le recommande à tous ceux du Québec qui l'ont connu: Jean-Claude de son prénom, (diabète de naissance, qu'il n'a apparemment pas su maîtriser à sa retraite il y a trois ans? Un type costaud, plus de 2 mètres, 140 kgs de muscles à son meilleur) sans qui je ne serais pas ce que je suis devenu dans un tout autre domaine que le naturisme, et peut-être pour beaucoup un domaine totalement étranger au naturisme. Carpe Diem, je le répète. :reddevil:

lepinegerard@yahoo.fr a écrit:

 Bien sûr que l'attrait "sexuel" diminue, soit à cause de l'âge, soit parce qu'il n'est plus nécessaire au Carpe Diem, mais c'est tant mieux, non?
 

C'est surement le prêtre qui prend le dessus sur l'homme mûr, j'ai connu des septuagénaires encore très verts et ce bien avant la mise en marché des pilules pour bandaisons artificielles.

une vie sans sexe , mais quel ennui! du reste nous serions tous des solitaires, chacun chez soi... c'est le désir sexuel qui nous pousse hors de la maison