Un journal étudiant a parlé de naturisme l'an passé, celui de l'UQAM je crois. On ne peut pas dire que les étudiants se bousculaient à nos portes.
Parler de naturisme, c'est OK, mais faire la promotion du naturisme, c'est autre chose. Il faut aller parler directement aux gens, il faut aussi leur donner des occasions d'essayer. Il faut se souvenir que la plupart des jeunes n'ont pas d'auto. Ils ne peuvent donc ni aller en centre, ni aller à Oka, ni aller au spa à Varennes. Resterait donc les activités à l'UQAM, mais la FQN n'a pas le droit le droit de mentionner l'UQAM dans sa promotion et de toutes façons, la première soirée tombait des mois après l'article.
Ce qu'il faut, c'est offrir des occasions concrètes. Organiser du transport vers un centre ou une plage, par exemple. Ou inviter les jeunes au vélo nu - plusieurs ont sans doute entendu parler de ce qui se fait ailleurs dans le monde et certains attendent peut-être une occasion de s'y mettre aussi. Je parle ici de jeunes de 18-30 ans. Au-dessus, les approches classiques ont plus de chances de réussir.
Une des grosses difficultés avec les jeunes aussi, c'est qu'on les rejoint plus facilement durant la saison morte, en automne et en hiver. En été, les étudiants travaillent fort et ils n'ont souvent pas leurs fins de semaine libres.