J'ai suivi un cours de psychologie durant mes études, et j'ai été légèrement impliqué politiquement pendant mon CEGEP. Ce sujet m'a amené à faire un peu de recherche, il mixe psychologie, loi, politique, législation... super! Mais je ne suis pas avocat. L'aspect psychologique par contre, me fascine. Mais ça reste de salon. Je ne suis pas non plus psy.
Je ne semble pas pouvoir mettre de liens pendant 7 jours, j'ai donc regroupé les liens cités en bas de mon message, vous pourrez copier coller, c'est de la BBC surtout et Urbania.
Le phénomène de sexe en publique m'a semblé assez complexe, mais d'après mes recherches je crois qu'on peut réduire à quatre catégories les acteurs:
- Les couples "normaux" qui veulent simplement baiser dehors parce que c'est agréable. Ils ne veulent ni être vu, ni avoir des invités venant participer. Ils font leur ébats comme dans leur chambre, puis s'en vont.
- Ceux qui s'enferment dans leur voitures, dans un stationnement isolé, et baisent, pendant que des badauds viennent se masturber furieusement les yeux collés à la fenêtre embuée de leur respiration haletante, la facture pour le lave auto laissée aux frais du conducteur, malheureusement, une fois le spectable fini. On appellerait cela le "dogging" selon la BBC news.bbc.(co).uk/2/hi/health/3119024.stm
- Les hommes (souvent les homosexuels, souvent dans le garde-robe, c'est un fait de ce phénomène en particulier) qui vont dans les stops en bordure d'autoroute, dans les bois ou dans les toilettes publiques pour solliciter un partenaire sexuel anonymement, il y en avait aussi un spot chaud dans les toilettes de l'Université de Montréal selon cet article: urbania(point)ca/1264/touche-pipi/ Quoique sa véracité reste incertaine, le phénomène en tant que tel existe, et est bien décrit. On appelle ça le "cruising", la recherche de sexe par sollicitation.
- Les exhibitionistes, dont le but est de se faire regarder, et leur lointains cousins les voyeurs, dont le but est de regarder.
Donc, quatre comportements distincts, qui demandent des solutions différentes, mais le procédé psychologique est commun, assouvir un fantasme sexuel via une pratique spécifique, dans notre cas ils sont: se faire voir, regarder, participer, ou simplement baiser à un endroit spécifique). Ça turn on les bonne switches dans le cerveau, c'est tout!
Le premier ne s'applique pas aux plages naturistes, les voitures ne vont pas jusque là. Les adeptes du cruising, eux, essaient apparemment de rester discrets et ne veulent pas nécéssairement être vus, pour une multitude de raisons possibles.
C'est le gros du phénomène. Naturallement, la ligne est mince, et chaque comportement n'est pas mutuellement exclusif, etc... j'espère que ça a éclairé un peu sur la psychologie des acteurs.
Je pense qu'à Oka, c'est un globalement mixe de cruising, exhibitionisme, et simple thrill de sexe extérieur.
Il y a plusieurs sites sur Internet qui permets aux gens de se donner rendez-vous là bas. Regardez simplement les commentaires de l'article d'Urbania. On voit que la modération de leur Disqus laisse à désirer, plein de solliciation et d'offres.
Le problème n'est pas en tant que tel que les gens font du sexe avec des partenaires anonymes (bien que la propagation de maladies transmises sexuellement soit inquiétante niveau santé publique si protection ils n'utilisent pas) ou dans les lieux publics, mais l'impact environnemental et social que ça a.
Par exemple, les déchets ont un impact environnemental: Condoms usagés, emballage de condoms, serviettes humides, etc...
L'impact social: La plage ferme, les gens évitent un autrement agréable lieu car ils ne veulent pas voir ces actes, le harcèlement sexuel possible, le "cat calling", se faire solliciter est désagréable, la police doit sévir contre les contrevenants qui brisent la loi, etc...
Quelles solutions les villes ont appliqué pour réduire l'occurence d'événements? Comment éradiquer? Et là je bloque. Parce qu'il n'y a pas de réponse toute faite.
Si vous lisez l'anglais:
bbc(point)com/news/magazine-29205198
La police ne peut pas surveiller partout tout le temps... ils cherchent à réduire l'impact plutôt...
Il est impossible de légiférer une zone "sexe" sur une plage publique, ça reviendrait à rendre le sexe en public légal. Les terrains qui ne sont pas la propriété privée d'un particulier sont si je ne m'abuse la propriété du gouvernement.
Mais reste que la zone sexe n'est pas une garantie du bon ordre, ça pourrait en attirer plus... Le problème est qu'ils viennent faire leur cochonneries sur les plages ouvertes aux grand public, il faudrait leur créer des endroits ailleurs. Et la pollution de leur activités est un problème aussi.
Après lieu privé c'est relatif, du sexe à la vue de tous sur son perron ça va être considéré comme du sexe en public (lieu privé exposé à la vue du public). Un lieu "privé" (magasin) où le grand public a l'accès, c'est un lieu public aussi.
Il existe des campings où il est permis de solliciter (camping pour adultes libertins, etc) puis baiser dans le bois, mais je suppose que ça ne fait pas pour eux.
Bref, j'aimerais avoir plus de vos opinion, mon idée n'est pas arrêtée, c'est un problème assez complexe et
donc je n'ai pas la réponse, par contre ça m'a demandé à réfléchir un peu et j'ai relevé quelques éléments que je voulais partager avec vous ici.
Il n'est pas dit que les gens vont respecter la zone sexe officieuse non plus si le but est d'être vu.
Comme le problème encompasse plusieurs comportements distincts, je crois qu'une seule solution n'est pas assez.
Les articles cités:
Juste remplacer le (point) par un . point normal.
bbc(point)com/news/magazine-29205198
news.bbc(point)co.uk/2/hi/health/3119024.stm
(attention C'est un .co pas un .com)urbania(point)ca/1264/touche-pipi/