J’ai commencé l’exploration du naturisme dans la vingtaine, mais c’est devenu vraiment mon mode de vie surtout dans les dix dernières années, et je ne reviendrais jamais en arrière. Si j’avais su à quel point ma vie en serait imprégnée, j’aurais peut-être insisté plus tôt auprès de ma conjointe pour que ça devienne plus rapidement ancré dans notre vie, comme dans nos choix de vacances, du moins sans les enfants. Je suis convaincu que si j’avais eu une conjointe plus encline à faire le saut, que ce serait devenu beaucoup plus rapidement un critère important dans nos choix d’activités. Mais il fallait bien que je respecte son cheminement pour en arriver là où on est actuellement.
Comme je sais depuis longtemps combien j’aime être nu au quotidien dès que l’occasion s’y prête, me suis quand même régulièrement permis la nudité domestique sur les bord de ma piscine à l’abri des regards dans ma cour lorsque les enfants étaient absents, durant plusieurs années.
J’admire ces jeunes qui osent franchir le pas de façon assumée et décomplexée. C’est beau d’être à l’aise avec son corps dans la vingtaine ou la trentaine. Ils vont avoir tellement de belles années devant eux pour en profiter pleinement. J’ai espoir qu’avec leur mentalité d’aujourd’hui, particulièrement dans leur perception de la nature et de l’environnement, qu’ils seront plus nombreux dans cette génération à faire le saut plus jeunes, malgré une certaine tendance à la fermeture de la société vis-à-vis la nudité en communauté (je pense aux règlements implantés dans certains vestiaires à cet effet depuis quelques années).
D’un autre côté, j’ai lu certains articles qui parlent d’un certain engouement des jeunes pour le naturisme depuis l’avènement de la pandémie, du moins en France. Tant mieux si c’est le cas! C’est incroyable la chance qu’ils ont! Quant à ceux qui sont réticents, ils ne savent pas ce qu’ils manquent en terme de paix intérieure, de bien-être et de liberté! Malgré tout, de mon point de vue, il n’est jamais trop tard pour franchir le pas.
Steph