En faisant des recherches sur le naturisme sur le web, je suis tombé sur ce site. À vous d'aller jeter un coup d'oeil et d'y poster vos commentaires.
http://pensees.naturistes.voila.net/apoilisme.html

On empêchera pas l'être humain d'être ce qu'il est, pour ma part je me fiche des comportements d'autrui du moment qu'ils ne troublent pas ma tranquillité et celle de mon environnement. J'évite de tomber dans des discours moralisateurs, nous en avons trop subis dans notre passé judéo-chrétien.

Chaque chose à sa place, c'est comme çà que je vois des relations harmonieuses dans une communauté de gens qui se respectent. Quant à des terminologies trop strictes et réductrices celles-ci sont souvent loin de la réalité, l'être humain étant infiniment complexe.

Article très pertinent sur ces faux naturistes qu'on ne manque pas,hélas, de croiser bon an mal an sur nos plages, a moins de fréquenter une crique déserte, et encore!
Je l'ai dit et je le répete, il n'y a pas de 'vivre et laisser vivre' qui tienne face à cette attitude.
Vous voulez garder longtemps votre coin de paradis?, hé bien ne tolérez pas les comportements sexuels en public.
A moins que vous ne fréquentiez déja un bordel a queues mais ça c'est votre problème.

Balian a adopté la ligne dure quant à la sexualisation du naturisme dès la création de NDQ et bien que je puisse a l'occasion faire preuve d'un certain laxisme, je poursuis néanmoins avec la même vision le travail effectué par le fondateur.
Je ne suis pas un curé, tant s'en faut, et je crois qu'un naturiste est un être sexué comme n'importe qui avec ses désirs quotidiens et ses pulsions mais quand la fornication devient le but espéré de la pratique,quand elle se donne en pâture à la face des naturistes de bon aloi alors je dis, ça suffit !

Nous entrons,en ce cas là de plein pied dans ce que l'article dénonce, a savoir:
-  la nudité non désexualisée, la négation du fait de se sentir juste mieux nu.
C'est la libido exposée,voire imposée à autrui sans son consentement.

A.S. Neill, fondateur en 1921 de l'école autogérée Summerhill dans la région de Londres et auteur de "Libres enfants de Summerhill" disait: "Je tiens à préciser que je ne préconise nullement le libertinage. Mon test est toujours le même: est-ce que l'action de monsieur x va gêner qui que ce soit? Si la réponse est non, alors ceux qui objectent à l'action de monsieur x sont anti-vie". Et être anti-vie (pour lui) "c'est aimer le devoir, l'obéissance, le profit et le pouvoir". Et être pro-vie (toujours selon lui), "c'est aimer l'amusement, les jeux, l'amour, le travail intéressant, les violons d'ingres, le rire, la musique, la danse, la considération pour les autres et la foi en l'homme" (tiré du chapitre "Quelques questions et réponses d'ordre général, p. 298) (la pagination peut varier selon les éditions).

A.S. Neill est décédé en 1973 et son école existait toujours en 2001. Il était amateur de nudisme et il en parle un peu dans son bouquin qui relate l'histoire de son école.

Bien d'accord avec sa définition " Pro-vie "de ce monsieur Neil dont je ne connais pas les ouvrages sauf que la réalité est souvent " anti-vie ". C'est nos systèmes de société qui les veulent ainsi, façons subtiles de contrôler nos existences, échafaudant les échelles de dominances propres à l'être humain.
Mais là je m'éloigne du sujet. Bien d'accord également avec les positions de Balian et Ôsoleil quant aux actes sexuels en publique qui n'ont pas leur place dans un environnement naturiste, comme je disais " chaque chose à sa place ". Il existe suffisamment d'endroits pour ceux et celles qui recherchent ce genre de "trip". Faut croire que ces personnes font preuve d'un manque élémentaire de discernement.

naturehom a écrit:

Bien d'accord également avec les positions de Balian et Ôsoleil quant aux actes sexuels en publique qui n'ont pas leur place dans un environnement naturiste

Que des flirts s'épanouissent au soleil, que des romances estivales naissent au sein d'une journée passée en lieux naturistes, moi je dis bravo!
Ça fera de chaleureux souvenirs quand Septembre sera venu, car on le sait bien , le propre des amourettes d'été c'est justement de durer le temps d'un été.
Le naturisme après tout n'est pas exclusivement l'apanage des couples.

Ce que je dénonce, c'est la drague éhontée, déshumanisée et bien sûr les actes sexuels en public, ça va de soi.
En cela, je rejoins toute la rigueur de Balian.

Serge a écrit:

Et être anti-vie (pour lui) "c'est aimer le devoir, l'obéissance, le profit et le pouvoir". Et être pro-vie (toujours selon lui), "c'est aimer l'amusement, les jeux, l'amour, le travail intéressant, les violons d'ingres, le rire, la musique, la danse, la considération pour les autres et la foi en l'homme"

Je ne connaissais pas ce monsieur Neill mais il avait bien raison.
Je partage entièrement sa vision, sauf que je ne vois pas le rapport avec le sujet qui nous occupe ici.

A.S. Neill était arrivé à la même conclusion que naturehom "que la réalité est souvent anti-vie". Il disait, en effet, que "au cours de l'Histoire, l'anti-vie a gagné et continuera à le faire aussi longtemps qu'on inculquera à la jeunesse qu'elle doit accepter les conceptions adultes du monde" (p. 298).

Quant au lien avec le sujet c'est la phrase de naturehom, "pour ma part je me fiche des comportements d'autrui du moment qu'ils ne troublent pas ma tranquillité et celle de mon environnement", qui m'a fait penser à A.S. Neill et à son test: est-ce que l'action de monsieur x va gêner qui que ce soit? Mais j'ai dû prolonger sur les pro et anti-vie pour replacer la réponse dans son contexte.