Que la nudité en pleine nature ait une heureuse et euphorisante influence sur le plan psychique est relativement connu, mais que cette exposition au soleil soit bénéfique sur le plan hormonal et glandulaire l’est moins. Dès les années 50, de nombreux médecins, Dr Joseph Poucel en tête, ont pourtant scientifiquement prouvé qu’une pratique régulière du naturisme permettait un meilleur équilibre des fonctions endocriniennes et nerveuses.
Sur le plan glandulaire-hormonal, le fait de recouvrir les parties génitales de l’action tonifiante et régénératrice suffit à restreindre, voire à neutraliser, les effets bénéfiques des rayons solaires. Par exemple, le port du soutien-gorge à la plage empêche le bon développement des glandes mammaires, le même exemple est aussi valable pour le slip de bain car il empêche la région pubienne de bénéficier de cette exposition bienfaitrice.
Les maillots empêchent la thermorégulation d’opérer correctement. Cette fonction morphologique est perturbée car le corps reçoit deux types d’informations : il a froid ou tiède au niveau du torse (la région du cœur, celle qu’il doit réchauffer en priorité) et chaud au niveau du sexe à cause du port du maillot, ceci explique pourquoi à certaines occasions, vous avez la chair de poule alors qu’il fait chaud.
Cette mode débile du bermuda de plage, anti-hygiénique, anti-esthétique avec ces grandes démarcations blanches vu qu’on le porte en dehors de la plage, accentue encore cette fâcheuse conséquence, puisque celui-ci couvre une plus grande partie du corps.
Cette chaleur excessive n’est pas sans influence pour nos hormones, il est scientifiquement prouvé que la production de testostérones est affaiblie quand les testicules ont été de longues heures sous un vêtement chaud. Il faut aussi prendre conscience que la chaleur sous ce maillot est largement supérieure à celle que l’on ressent ailleurs sur notre corps dénudé.
Pour ce qui est de l’hygiène, le port d’un bermuda, d’un maillot ou d’un string, non seulement ce sont des nids à microbes, mais ils n’ont jamais été des remparts au sable qui s’immisce entre les jambes, bien au contraire.