La question est simple mais les réponses peuvent être plus complexes qu'elles n'y paraissent,
Avez-vous les réjouissances joyeuses ou tristes, légères ou accablées ?
Quel rapport entretenez-vous en général avec la période de Noel ?

Sondage à choix multiple

J’ai inscrit encaissé car je devrai me taper des rencontres familiales  avec des gens que je vois seulement une fois par année et je me rends compte qu’ils ne m’ont pas manqué durant tout ce temps....je le fais pour les autres membres de ma famille qui apprécie ce genre de réunion . Heureusement que je suis en vacances pour deux semaines et je pourrai me reposer et me remettre de ce temps des fêtes que je n’apprécie guère

Noel c'est un gros party de 4 jours par chez nous,c'est avec la famille et les amis proches, ça fait du monde à la messe.Beaucoup de bouffe et d'alcool mais pas de chicane dans la cabane.

Pour moi aussi, Noël c'est la famille, le repos et l'amour.  Ca me fait penser à écouter un bon film en famille près du feu de foyer.  Ou écouter de la musique de Noël avec la famille et prenant un bon repas ensemble.  Bien sûr, il y a beaucoup de nourriture et d'alcool (cocktails préparés par ma soeur) et on parle beaucoup et on rit.  Bon Temps des Fêtes à tous les membres du forum et profitez en pour refaire le plein d'énergie. 

Noel c'est beaucoup de travail dans la cuisine quand on reçoit nos proches mais quand c'est fait dans l'amour c'est aussi la joie de donner!

Noël ne me dit plus grand chose donc c'est une obligation. Mais je tente de prendre du repos puisque je me tiens le plus loin possible des rassemblements

J’ajouterais, une déception! Quand j’étais enfant, c’était la magie, le moment où l’on se trouve entouré de tous ceux qu’on aime... Maintenant, c’est la tristesse et la déception car plus de magie... les uns sont ailleurs, les autres ne sont pas là non plus parce qu’apparemment ce n’est pas important pour eux! Bref, plus de soirées qui commencent au coucher du soleil et qui se terminent au lever du soleil!

J'ai coché la famille, les obligations et engraisser !
Bien sûr à Noël je serai en famille (la mienne est minuscule). Il y aura de la bouffe à profusion, du bon vin, des cadeaux en abondance ... Même si, comme j'ai déjà mentionné plus tôt, je n'aime pas vraiment cette période, nous aurons quand même du plaisir ensemble à Noël et au Jour de l'An...

Je souhaite à tous les membres du groupe NDQ de Joyeuses Fêtes et une Heureuse année 2020.
Santé, Bonheur et Sérénité !

Nucébien

Noël a toujours été compliquée dans ma famille, majoritairement irlandaise des deux côtés par les femmes. On commençait par faire nos listes de cadeaux souhaités (au début maigrement, c'était la guerre) le 6 décembre, fête de saint Nicolas (Santa Claus). Le jour même de Noël, c'était religieux et dîner en famille, le 25 chez les uns, le 26 (Boxing Day, férié) chez les autres.
Le jour de l'An (férié mais pas religieux dans le Québec de ma jeunesse), c'étaient les visites des lointains cousins, qui venaient présenter leurs respects les uns après les autres, souvent en redingote et haut de forme (cousin Eudore (pianiste concertiste comme maman), cousin Desprez --ex-maire de Perpignan!--, oncle et cousin  Alphonse, le premier, parrain de ma seule soeur). Et une fois, Camilien Houde!!! qui avait eu de la difficulté à monter les deux escaliers à cause de sa rotondité: c'était l'année après sa libération du camp de concentration de l'île Sainte-Hélène, alors qu'il était au faîte de sa gloire.

La vraie fête des enfants était le 6 janvier, cadeaux des Rois Mages, d'autant que c'était Noël pour les amis roumains (orthodoxes) de papa, ce qui terminait admirablement les vacances scolaires, quand nous fûmes assez âgés pour aller à l'école. Et Noël en Orthodoxie, c'est quelque chose, laissez-moi vous le dire! Au XXIe siècle, leur Noël est le 7 janvier, pour des raisons "bissextiles" différentes.
Joyeux quoiquecesoit à tous et toutes!
:reddevil:( )

Hé mon dieu il n'y avait que vous monsieur Gérard pour évoquer Camilien Houde dont j'ai entendu parler quelque fois, tout un personnage semblait-il.
C'est quand même étonnant (et instructif) de vous lire à propos du temps des fêtes de jadis, j'ai presque l'impression d'être propulsé dans une de ces séries télé britannique sur l'ère victorienne...  redingote et haut de forme! Pas de doute vous êtes bien le doyen de NDQ
J'ai beau provenir d'un milieu hautement anglicisé mes Noels d'enfance étaient bien de tradition québecoise, probablement parce qu'ils se fêtaient du coté maternel donc toute la parenté francophone.

Nos familles louaient un chalet dans Lanaudière pour se réunir, nous étions presque une quarantaine, cela durait 5 jours, les chambres ressemblaient à des dortoirs, certains dormaient devant le foyer faute de lits, l'unique salle de bain était toujours occupée, la montagne de cadeaux était aussi haute que le sapin.
Du patinage sur le lac, des glissages vertigineuses en forêt, du ski-doo, on niaisait pas devant la télé. il y avait des guitaristes, un violoneux ça chantait beaucoup et pas que des chants de Noel, ça flirtait aussi pas mal. Mes cousins-cousines adolescents troquaient volontiers le chant traditionnel pour du Moustaki, du Tex Lecor ou Les Karrik.

Mes cousines plus âgées ressemblaient toutes plus ou moins à Michèle Richard (époque blue-black) et mes cousins à Richard Séguin (période barbu). La mode du synthétique était à l'honneur, le lamé, les chemises à longues pointes, mais également du coton dit ''indien'' pour les hippies... les odeurs les plus diverses se mélangeaient hardiment ; tourtières, parfum cheap, sapinage, transpiration, clémentines, parfums français, ouf!
Je pense que ma sainte horreur des aisselles nauséabondes s'est développée lors de ces festivités.

C'était les plus beaux Noel de ma vie, j'en garde encore un souvenir très vif et très précieux.
Après avec l'âge adulte plus rien n'a été pareil, mes Noels sont devenus sages, gentils, polis (sauf ma parenthèse en France où j'ai retrouvé ce vent de folie)
Je pense que pour goûter vraiment cette fameuse ''magie'' de Noel il faut être un enfant, c'est une fête qui leur est totalement dédiée selon moi. Le père Noel travaille pour eux et nous adultes nous sommes ses lutins.

Si vous me le permettez, je vais ajouter quelques souvenirs... Mme Houde était une amie de maman, et venait quelques fois prendre le thé à la maison, pendant que son mari, maire, était en vadrouille: le chauffeur attendait en bas, av. Casgrain, angle Jarry. Cette année-là, le maire revenu de geôle est monté, mais faisait 345 livres pour 5 pieds 2... donc rotond à souhait. Le 23 juin suivant, parc LaFontaine, en pleine soirée de la Saint-Jean, maman me cherchait partout (mon papa étant l'un des organisateurs principaux de la fête), j'étais tout petit, comme je l'ai toujours été, à peu près 7 ou 8 ans, et j'étais tout simplement caché à côté de l'hénaurme maire avec qui je discutais d'armoiries et d'histoire québécoise, satisfait qu'il était, la veille d'une élection cruciale, de parler avec un gamin qui lui tienne tête sans journalistes à l'entour. Emile Pigeon, son président du conseil, et responsable de la Fête, s'en est longtemps souvenu.
Plusieurs années plus tard, lorsque je fus secrétaire intérimaire de l'APCM (Alliance des Professeurs catholiques de Montréal) et surtout le fondateur et premier éditeur de "l'Alliance", le journal du syndicat, j'ai eu accès, et les clefs, de sa résidence personnelle, à côté de l'église du Saint-Sacrement, rue Amherst, juste au sud de l'av. du Mont-Royal, devant laquelle résidence était encore à l'époque, un immense "tag", comme on dit maintenant: "VIVE HOUDE", peint lors de son retour du camp de concentration.
Houde avait aussi été de nombreuses années député 'indépendant', toujours élu et ré-élu malgré les efforts des deux partis majoritaires. Le seul autre exemple canadien est Roch LaSalle, de Joliette, que j'ai essayé de dégommer, du temps du Paradis Terrestre, mais que mes amis libéraux ne voulaient surtout pas saquer! :reddevil: