Plus je lis ces discussions entre hétéro, gays, et les autres, je ne peux m'empêcher de penser au très vieux dicton : "Qui se ressemble s'assemble".
Nous avons tous à un moment ou l'autre de notre vie, obéi parfois sans y penser, à ce dicton. Il est évident que si je ne veux pas jouer aux échecs, je ne me joindrai pas à un club.
Après, que nous soyons d'accord ou pas avec les exclusions (en France, on parle beaucoup de communautarismes, surtout en période d'élections), nous avons le droit de le dire et d'en parler, voire de militer, comme par exemple, pour l'exclusion des personnes seules de certains centres, ou celle des animaux domestiques dans certains centres (et moult hôtels), mais il faut que chacun et chacune choisisse où l'on met ses pieds, et son argent. C'est tout. :reddevil:

Depuis toujours et dans toutes les sociétés, les femmes et les hommes se rencontrent pour discuter de choses qui les préoccupent. Les regroupement des femmes d'affaires par exemple, les centres femmes qui organisent des café-rencontres et d'autres mouvements comme les femmes chrétiennes, les fermières pour ne nommer que ceux là sont des lieux où ces dames peuvent partager entre elles.  Les hommes ont eu les tavernes, les Chevaliers de Colomb et plus récemment les groupes de partage au masculin, "une initiative importée par le célèbre Guy Corneau" sont quelques uns des rares lieux où les hommes peuvent se laisser aller à la parole sans crainte d'offusquer qui que ce soit. " Même des études ont été faites à savoir si les garçons et les filles ne devraient pas être dans des classes séparées au secondaire parce que leurs préoccupations sont différentes.  Les campings et les gîtes réservés à la gent masculine "gai" sont au même titre des lieux où les hommes peuvent se livrer et partager leur vécu différent, sans crainte de jugement ni préjugé.  Autant de lieux ou les genres se retrouvent entre eux pour discuter de leur réalité. Tous ces mouvements n'empêchent en rien que les hommes et les femmes se retrouvent pour partager des intérêts communs et qu'ils soient bien ensemble.  Cependant et assurément, ces rencontres sans l'autre sexe sont importantes et facilitent la liberté d'expression et une meilleur compréhension de sois et de l'autre.  À ce niveau, que nous soyons nu ou habillé n'a plus beaucoup d'importance.  Il n'est pas question d'exclure personne, reconnaissons que nos besoins sont différents, que nous sommes différents mais combien complémentaire.  

Alors à la question "Le naturisme gay est il différent?"  Je réponds, pas vraiment en autant qu'il est pratiqué dans l'harmonie et le respect et sans but sexuel.