À 40 ans,

Vive la crise de la quarantaine.  

J'aurais du découvrir le naturiste avant mais rien ne m'empêche de rattraper le temps perdu maintenant!

j'en ai 37 et je crois que c'est le debut de la crise de 40. j'ai decouvert cet été la joie du naturisme. Plus jamais je veux passer un été sans en profiter

J'ai fait mes premiers essaies a la fin de la vingtaine sur les plage de Forestville et j'avais adoré par la suite bien un grand arret de 15 ans pour recommencer vers la mi-quarantaine seulement en été et très sporadique car ma conjointe du temps ne pratiquait pas.

J'avais environ 30ans, j'étais en Espagne sur la Costa Del Sol et cherchais une plage isolée, loin des hordes de touristes et je je suis tombé sur une plage naturiste par hasard. C'est là que tout à commencé.

berthi a écrit:

À 40 ans,

Vive la crise de la quarantaine.  

J'aurais du découvrir le naturiste avant mais rien ne m'empêche de rattraper le temps perdu maintenant!

Je l'ai fais un peu avant la vingtaine sur le party, mais je dois dire que j'ai commencé a y penser vraiment dans la quarantaine, y goûter et le vivre sans savoir ce que c'était le naturisme. C'est ici que j'ai tout appris ce qu'est le naturisme et depuis je la pratique aussi souvent que possible mais pas autant que j'aimerais.

À 19 ans , avec ma sœur , en camping sur la plage, un peu éloigné des gens.

Dans le parc de La Vérendrie

Je sais depuis le début de mon adolescence que j’aime être nu. Toutefois, ma véritable première expérience naturiste à eu lieu à 23 ans. Je travaillais à Lévis à l’époque. Il y avait deux anciennes carrières le long de l’autoroute 20 qui avaient servi à sa construction. Dans les deux cas, on les appelait le lac Vert. J’ai décidé un bon jour de juillet de 1986 de tenter l’expérience. Je me rappelle comme si c’était hier mon extrême nervosité en arrivant sur les lieux. Qu’allais-je y découvrir? Bien, toutes sortes de gens, avec des buts différents. Oh! J’y ai bien vu des gestes déplacés, mais beaucoup de gens y étaient pour le bronzage intégral et la baignade dans les eaux de ces petits lacs artificiels, ou pour socialiser entre amis, surtout celui à la hauteur de St-Romuald. Une fois le choc passé, j’ai senti rapidement la sensation de bien-être que la nudité procurait dans la nature, et j’ai répété l’expérience à quelques reprises dans les quelques années qui ont suivi lorsque l’occasion se présentait. Ces deux sites qui m’ont initié au naturisme n’existent plus aujourd’hui. 

Nous sommes déménagés à Montréal un an plus tard, et c’est ainsi que j’ai découvert quelques petits sites, probablement aussi sur d’anciennes carrières, dans la région de S-Lazare et de Vaudreuil, des endroits aujourd’hui convertis en quartiers résidentiels.

Vers 1987, ce fut la découverte d’Oka. J’y suis allé à l’époque à quelques reprises, jusqu’à ce que je lise une manchette mentionnant une intervention policière qui a freiné mes ardeurs.

Comme beaucoup de gens, j’ai dû vivre ce beau mode de vie plus ou moins  clandestinement pendant quelques années, ma conjointe désapprouvant complètement cette pratique au début de notre vie commune. C’était un peu mon placard à moi. 

Par contre, ma conjointe était plus indulgente lorsque je désirais être nu sur des plages à l’étranger. C’est ainsi que j’ai pu m’y mettre en sa compagnie dans des coins retirés de la Floride, à Cape Cod et quelques autres endroits. 

Puis, la famille est arrivée, et les occasions se sont raréfiées pendant les années où mes fils ont demeuré à la maison. Ça s’est limité à un peu de nudité domestique sur le bord de la piscine. Malgré tout, c’est probablement au fil de ces années où les opportunités furent plus restreintes que ma conjointe s’est rendue à l’évidence que le naturisme faisait partie de mon ADN, et que cette philosophie en moi suivrait un parcours irréversible pour le restant de ma vie. 

Maintenant, ni elle ni moi ne nous posons de questions, nous savons que l’été comportera des sorties à Oka (ou, qui sait, ailleurs au Québec), et que nos voyages futurs incluront une part dédiée au naturisme lorsque le contexte s’y prêtera. Elle m’encourage même à aller  à Oka seul si elle a un empêchement. 

Comme quoi, il ne faut pas se décourager, on peut toujours trouver des compromis qui satisferont les deux parties et leur permettra de s’épanouir chacun à sa façon.  Dans mon cas, je ne peux que remercier ma conjointe pour son ouverture d’esprit, elle contribue à mon équilibre en participant à sa manière à mes activités naturistes. Elle me permet ainsi de ne plus me cacher comme si c’était une maladie honteuse. Comme quoi on est souvent récompensés par notre patience et par le temps.

La prochaine étape sera de le dire ouvertement à n’importe qui sans restriction. J’ai commencé avec des gens de confiance, mais je choisis mes confidents pour le moment.

Est-ce que ma conjointe emboîtera un jour le pas pour se libérer de ses vêtements lorsque c’est possible? Je ne sais pas, c’est quelque chose qui lui appartient. Ce que je sais, c’est que les pas franchis à date de sa part me comblent déjà. 

Steph

Super d'accord avec toi Steph.  Mon parcours naturiste et presque semblable au tient.  Seul les endroits sont différents mais l'entente avec ma conjointe ressemble beaucoup à vous.....

Max

Oui, et je suis convaincu que nous ne sommes pas seuls dans cette situation. Personnellement, je considère ce compromis comme une belle preuve d’amour de la part de nos conjointes. D’accord, ça limite un peu nos destinations, mais on réussit à trouver des endroits qui nous conviennent à tous les deux. Que ce soit à Oka, à notre petit hôtel chouchou à St-Martin où nous retournons l’hiver prochain, ou en Europe (toi ton coup de foudre pour la Corse, moi pour l’Espagne et ses îles), on a toujours trouvé de notre côté un terrain d’entente depuis au moins les huit dernières années. Bref, je nous considère privilégiés d’avoir une conjointe aussi compréhensive.

Steph

Comme j'ai dit dans mon message de présentation, j'ai fait du naturisme jusqu'à 11 ans par le biais de mes grands-parents qui possédaient un chalet dans les bois. Ils étaient du genre assez hippies donc ceci explique un peu cela. J'ai appris très jeune à accepter la nudité et les bienfaits du contact avec la nature. Ma mère a fait du naturisme jusqu'à la fin de l'adolescence mais elle m'a déjà dit qu'elle ne se sentait juste plus à l'aise d'être nue avec ses parents et elle a arrêté d'en faire tout simplement, donc la pratique du naturiste a disparue quand ma grand-mère est décédée. 

À mon adolescence, j'ai un peu continué mais comme un autre membre l'a dit plus haut, l'attrait à ce moment était beaucoup plus sexuel. Les contraintes et difficultés à me trouver des endroits tranquilles m'ont fait abandonner. De toute façon, les priorités changent à ce moment de nos vies.

En 2017, on est en camping dans la réserve Mastigouche, un petit site avec 5 terrains. Le lundi matin, on se retrouve seul. Il fait beau et chaud et la rivière est juste à côté et je me dis "pourquoi pas". J'y passe une dizaine de minutes nu, les jambes à l'eau et là je sais que je redeviens accro. Le soir même, on sera manifestement seul jusqu'au lendemain et là j'en profite un bon 30 minutes, je me baigne, je m'allonge sur le sable, le pur bonheur. Depuis ce moment, j'essaie toujours de me trouver des campings où je peux pratiquer le naturisme. Ma conjointe commence tranquillement à se dénuder mais on doit s'assurer d'être seul. J'aimerais un jour ne plus avoir à me cacher mais c'est présentement le compromis.

Moi c'est vers l'âge de 32 ans sur la plage d'Oka. J'ai beaucoup aimé l'expérience alors j'ai récidivé. Ce n'est sûrement pas ma famille qui m'a initié à cette pratique, qui a un profond mépris pour la chose ! Je suis allé une fois ou deux au Lac Vert dont a parlé Steph de St-Jean.

L'anecdote a été racontée à quelques reprises sur le forum mais curieusement pas dans le présent sujet.
Je vais faire court.

Donc, la première fois que je me suis retrouvé nu parmi un groupe d'inconnus en pleine nature c'était à la rivière Rouge, région des Laurentides.
J'avais 15 ans. Je venais d'être initié au naturisme sans le vouloir, sans le savoir à l'avance.
Ma soeur ainée m'avait simplement dit - On va aller se baigner dans une belle rivière...
Tu parles !

Rendu sur place j'étais mal à l'aise non pas parce que les gens étaient nus mais parce que j'avais l'impression que tout le monde me regardait avec mes vêtements... je déteste me faire remarquer dans un contexte nouveau !

Ça n'a pas été long que mes vêtements ont pris le bord, 4-5 minutes environ. Je me suis vite éloigné de ma soeur à distance raisonnable; je ne voulais pas la voir nue de près. C'est tout naturellement que je me suis mis à me baigner puisque l'eau cache la nudité. Il y avait des beaux garçons, nul doute  mais aucun danger d'avoir la moindre érection j'étais bien trop dans un état nerveux pour ça.

Je me suis vite intégré à un petit groupe sur les rochers en sortant de l'eau, des gars, des filles dans la trentaine, très sympathiques.
-Tu viens souvent ici?
-Non c'est ma première fois.
-Comment tu trouves ça?
-J'adore !

Et voilà c'est comme ça que je me suis levé un beau matin en citoyen textile et qu'à midi j'étais devenu un naturiste sans planification.

Ma première expérience avec le naturisme c’est au début de l’adolescence vers 12 ans. J’étais avec des amis dans le boisé derrière la maison familiale. Après il y a eu quelques rares fois. J’ai repris à l’âge de 42 ans (pour de bon). C’est maintenant mon mode de vie et je ne saurais m’en passer.

J'avais 17-18 ans, avec mes amis(es), nous sommes allés au bord de la mer Noire dans un petit village nommé Kiten.
Personne parmi mes amis n'était naturist.
Je savais l'existence d'une plage naturist à trentaine de minutes à pieds de notre hébergement.

 Un matin, j'ai laissée mes amis et je suis parti pour aller à cette plage.  Il 'y avait un peu du monde. Je n'ai eu aucune hésitations et j'ai enlevé mon maillot. 
Pour la première fois, je m'était senti en pleine liberté.  J'ai senti partout sur mon corps la brise et ensuite l'eau salée de la mer. La sensation était incroyable.

L'année suivante, un autre ami que je connais depuis nos enfance est venu avec  notre groupe à la mer. 
Un jour il m'avait proposé d'aller avec lui à la plage nudiste, j'étais étonné, surpris car je ne savais pas qu'il connaissait et probablement qu'il était déjà allé à la plage nudiste et durant ces quelques jour de vacances, je n'était pas tout seul à la plage.

Ensuite, les années sont passé et j'ai rencontré mon épouse. Plus tard notre fille est venu au monde et nous avons fréquenté des plages nudistes ensembles.
Quelques années plus tard nous sommes arrivés au Canada et les sorties naturist ont cessé.

Mon épouse et moi avons recommencé nos sorties naturistes en 2020 après avoir découvert l'existence de la plage Oka.
Ma conjointe avait un peu oublié nos activités naturistes et au début elle ne se sentait pas à l'aise, mais elle m'accompagne toujours et je suis très content qu'elle est compréhensive.

Voilà mon parcours dans le monde de naturisme.

Beau témoignage de tes premiers pas dans le naturisme. la mer Noire c'est très exotique pour moi.
Merci Shakyl.