Bon, je croyais avoir tout entendu, mais voici que Michel Vaïs déclare,
à propos des personnes seules: "La FQN n'a pas à se substituer à eux
pour défendre des intérêts particuliers". Voici l'intégrale de sa
dernière lettre:
Royal du Perron, à qui Diane et moi avons demandé son avis, nous a rappelé qu'il avait fondé l'AMI (ou Association des membres
indépendants) de la FQN dans les années 1990. C'était avec feu Robert
Richer, qui allait devenir président un peu plus tard. La question des personnes seules ne date donc pas d'hier.
En effet, l'AMI de la FQN était une association affiliée à la FQN qui
avait précisément pour but de regrouper les personnes seules (hommes,
femmes, hétéros ou gais, et aussi les couples en tant que deux
personnes seules) qui le désiraient, pour organiser des activités entre
eux: sorties, soirées, repas, etc. Ils ont notamment fait des sorties
dans des centres, avec beaucoup de succès, et instauré un dialogue
fructueux avec certains directeurs.[/size]
Ce genre de regroupement est spécifiquement prévu dans les Règlements
généraux de la FQN. Tout l'article 3 est d'ailleurs consacré aux
sections. Voir ci-dessous. La FQN a eu dans le passé plusieurs sections
régionales (en Mauricie, au Lac-Saint-Jean, à Québec, à Sherbrooke, sur
la Rive-Sud de Montréal, en Outaouais), et aussi des sections
d'affinités: section jeunesse, section âge d'or, section AMI, section
canot-camping (qui a offert des activités pendant plusieurs années).[/size]
En vertu de ses statuts, la Fédération peut soutenir les démarches de ses
sections régionales ou d'affinité, mais elle doit avant tout poursuivre
les objectifs plus généraux que sont la défense et la promotion du
naturisme. Voici ses «objets»: Regrouper les naturistes; promouvoir et développer la pratique du naturisme au Québec.
À mon avis, tout en restant à l'écoute des besoins particuliers de
groupes de naturistes, et en les appuyant à l'occasion, la FQN n'a pas
à se substituer à eux pour défendre des intérêts particuliers.[/size]
Ma réponse à cette lettre:
Attendez un peu: ai-je bien entendu que la défense des intérêts des personnes seules, qui représentent probabalement le tiers au moins
de nos membres, et la grande majorité des membres actifs dans les
activités urbaines, est un un intérêt particulier? Et peut-on
m'expliquer au juste comment on peut défendre le naturisme sans
défendre les naturistes ou, inversement, en quoi la défenses des
naturistes n'est pas une défense du naturisme? Et peut-on à quoi sert
une association, si ses membres doivent se défendre par eux-mêmes?
Michel, je parle français, anglais, latin, allemand et même un peu de russe,
j'ai deux diplômes universitaires dont un de second cycle, j'ai une
grande partie de ma vie à faire de la vulgarisation scientifique sur
des sujets obscrurs et pourtant, je ne comprends pas un traître mot de
ce que tu racontes. Je doute que le membre moyen, qui se sent isolé
dans sa pratique naturiste, soit très sensible à tes arguments. Et si
l'AMI avait été une formule gagnante, parions qu'elle existerait
toujours aujourd'hui.
Tout ça n'est pas très sérieux.